Ce Jeudi 16 octobre avait eu lieu LE salon du Marketing Digital à Tour et Taxis. Si le programme annoncé sur le site http://www.digitalmarketingfirst.be semblait prometteur, la réalité (non augmentée) fût en-dessous de mes attentes. Il ne s’agit certainement pas dû au contenu de qualité présenté par des speakers de renom mais bien de la façon dont ces contenus ont été diffusés.
Une organisation archaïque
Le salon Digital Marketing First édition 2014 au niveau de l’organisation n’avait de digital que le nom.
Premièrement, pour obtenir le sésame, il suffisait de s’inscrire sur le site. Jusque là, ok. Mais quelle ne fût pas ma surprise lorsque le mail reçu m’annonce que je peux, je cite, “bénéficier d’une réduction de 50% sur le prix d’entrée”. Première nouveauté donc cette année : le prix est de 20 € si vous ne possédez pas les 50% de réduction. Fort heureusement, comme abonné au magazine Inside, j’ai pu bénéficier d’un « guest voucher » me donnant accès librement et gratuitement au salon. Ma collègue, quant à elle, a dû payer les 10 €. Un peu fort du café pour des abonnés au magazine Inside.
Digital First. Ca commence bien… File pour payer. Et quid du payement en ligne ??? #DMF #D1st pic.twitter.com/Pp6As2anwY
— Désiré Dupas (@desire_dupas) October 16, 2014
Deuxièmement : le payement. Pour payer il faut faire…la file ! Oui, en 2014, même pour ceux qui avaient une invitation « guest voucher », il fallait faire la file pour payer avec de la monnaie … scripturale (lisez : avec des billets).
Pour un salon “digital” manifestement le payement en ligne leur est inconnu. Résultat : une file de 25 minutes à 45 minutes pour aller aux caisses… muni de votre invitation. Une fois que vous avez payé, l’hôtesse à l’accueil scanne votre invitation pour finalement imprimer … un autre document à plier dans un porte document faisant office de badge ! Deux fois plus de papier donc…
Toute cette “organisation” nous a valu d’avoir loupé les ¾ de la keynote de Marc D’Arcy : “Creativity on Facebook”.
Troisièmement, les présentations dans les autres rooms. Les années précédentes s’il fallait certes jouer des coudes pour assister aux keynotes, on entendait ce que disaient les orateurs. Cette année, la nouveauté (digitale) est de mise : pour entendre la présentation vous devez non seulement pourvoir accéder au carré VIP muni de votre pass gentiment présenté à un steward mais aussi visser des écouteurs à réduction de bruit sur les oreilles… Si vous n’êtes pas dans la carré (limité à 50 places assises), bah tant pis pour vous…
Exit donc la présentation de Cain Ransbottyn “Marketing is dead ! retargeting & remarketing is no longer the way to go ?”
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Le carré VIP des conférences…. T’as pas de casque audio ? Bah tant pis… Lis sur les lèvres. #DMD14 #D1st View on Instagram
La nouveauté du #D1st #DMF14 : 50 placés réservées, écouteurs sur les oreilles. Pas dedans ? Tant pis pr toi ! pic.twitter.com/ofaGL8Bam7
— Désiré Dupas (@desire_dupas) October 16, 2014
Il nous restait donc plus qu’à nous rabattre sur la main stage (Keynote Room) où, fort heureusement, les présentations étaient accessible et très intéressantes. Le sujet de l’année était clairement orienté storytelling et brand content.
All we need is a great story !
L’accent était donc mis sur l’histoire de marque cette année. Si cela fait des années que l’on nous matraque l’esprit avec la sempiternelle maxime “Content is King”, cette année le contenu doit entrer dans un récit. Depuis l’aube de l’humanité, les hommes ont toujours eu besoin d’histoires.
L’ histoire de Léon Vivien, poilu de la guerre 14-18, est illustrée à merveille sur Facebook et démontre la force des médias sociaux à des fins narratives. En clair, et pour reprendre les mots de Stéphane Buisseret, CEO d’Air, “Digital is a mean, not an end”.
Digital is a need, not an end. #DMF14 #D1st pic.twitter.com/CpzrLz33iY — Désiré Dupas (@desire_dupas) October 16, 2014
Content diffusion wheel #Leffe #AirAgency #D1st #DMF14 pic.twitter.com/ImDqdGD4sO
— Désiré Dupas (@desire_dupas) October 16, 2014
Au tour de Bert Marievoet, Account Director chez Twitter, d’insister : “Context is God”.
Et enfin à l’agence Invisible Puppy d’annoncer “Tell stories in order to create real engaging content” dans leur présentation “7 smart ways to optimize your digital presence”.
Context. Planning. Do it ! #live #twitter #D1st #DMF14 pic.twitter.com/fjcNhx1vzB — Désiré Dupas (@desire_dupas) October 16, 2014
Twitter : enfin des chiffres belges !
Lors de la présentation “Marketing #LIVE” de Twitter, plusieurs éléments ont été annoncés dont les chiffres pour la Belgique, enfin !
- 1 Milion d’utilisateurs actifs
- 40% d’entre eux tweetent de façon quotidienne
- 66% utilisent Twitter pour la découverte
- 40% pour lire les news
- 33% pour se connecter à leur amis
- 40% suivent une marque
- 33% utilisent Twitter pour découvrir une marque
Je ne vais pas m’étaler sur ces chiffres vu que Jan Steurs a réalisé une infographie sur le site Vlaamse Community Managers
Twitter : de nouvelles fonctionnalités pour les Cards
Bert Marievoet nous annonce en avant première les nouvelles cards qui seront lancées dès le mois de Novembre.
- Tweet to UNLOCK
- Choose your COLOR
- VOTE for your favorite
De belles perspectives. La fonctionnalité Tweet to UNLOCK semblant à mon sens un peu trop invasive…
Tweet to unlock. A new feature of Twitter Cards in november #Live #DMF14 #D1st #TwitterCards pic.twitter.com/KruVaqiaFv
— Désiré Dupas (@desire_dupas) October 16, 2014
En résumé
Je reste personnellement un peu sur ma faim de par l’absence d’une organisation digne de ce nom mais aussi faute d’avoir pu écouter les autres keynotes…
Dommage. J’aurais donc retenu que le storytelling est la seule façon de pouvoir toucher son audience… Bref, tout ce qui est déjà dit dans le livre “Jab, Jab, Jab, Right Hook: How to Tell Your Story in a Noisy Social World”.
Je doute fortement que je participerais à la prochaine édition si l’organisation et l’esprit mercantile seront de mise.
J’aurais cependant eu le plaisir de (re)croiser pas mal de monde dont Jean-Christophe Cipolla de chez Lampiris, Jean-Christophe Lokietek de chez MediaMarkt, Cedric Cauderlier de chez Moutain View, Clarisse Serignat de chez Ligatus, Pierre Lepeer de chez Lielens, etc.
Je vous invite à lire aussi les articles suivants afin de vous faire une idée plus complète et objective du salon.
- Cleverwood : Half a day at Digital First 2014
- Invisible Puppy : 7 smart ways to optimize your digital presence
2 commentaires
Je me suis fait exactement les mêmes réflexions concernant « l’organisation ». Un peu déçu de l’accueil très paper-oriented et les files que cela causait. Par contre, on pouvait payer par carte… mais pas de ticket pour ma note de frais ! lol
Hello Fabian,
Je viens SEULEMENT de voir ton comment. Désolé pour le retard de l’approbation de celui-ci.
Comme tu le dis, l’organisation était très « paper-oriented », un comble pour un salon digital o_O !
Pour ma part, je ne pense pas retourner à la prochaine édition. Dommage.
Je vois qu’on a par contre aussi assisté au Social Media Forum le 3 juin. (http://www.delhaxhe.be/ce-que-je-retiens-du-social-media-forum-2014/) et je partage les mêmes avis que toi.
Au plaisir de te lire ici ou sur ton blog 🙂